Réchauffement climatique, l’impact dans les océans

Article : Réchauffement climatique, l’impact dans les océans
Crédit: Pixabay
25 octobre 2021

Réchauffement climatique, l’impact dans les océans

Les effets négatifs du réchauffement climatique ne touchent pas uniquement les forêts. Ils affectent aussi les océans, leur impact à ce niveau est mesuré et alarmant. Bien sûr, il faut reboiser la terre, nul n’en disconvient. Mais cela ne suffit pas. Il faut également assainir les fonds marins. Les océans ont aussi besoin de notre attention.

L’océan a bel et bien une place de choix dans la vie terrestre. Selon les scientifiques, plus de 70 % de la surface de la terre est recouverte d’eau. Selon l’ONG Greenpeace, cette eau joue un rôle extrêmement important dans le bilan thermique de la Terre. Les océans absorbent l’excès de chaleur de l’atmosphère et l’emmagasinent.

Toujours selon Greenpeace, nos océans stockent aussi du Co2. Ils en stockent bien plus que l’atmosphère et la biosphère terrestre réunies. Jusqu’à présent, les océans ont absorbé plus de 80 % de la chaleur que nous avons ajoutée au système climatique. Ajoutons à cela environ un tiers de co2 produit par l’homme et réchauffé à une profondeur de 3 000 mètres. Le rôle des océans est donc essentiel !

Comme Greenpeace, plusieurs autres associations se bougent pour protéger l’océan, rejoignant ainsi l’action de l’ONU (Organisation des Nations Unies). L’une des missions de l’ONU, c’est de protéger la biodiversité. C’est la raison pour laquelle la Journée mondiale de l’océan a été créée par les Nations Unies. C’était à l’occasion du Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, au Brésil en 1992.

Parmi les associations qui agissent pour protéger la Terre, on peut citer :

La liste est bien longue. La situation est alarmante, il est temps d’agir.

COP 21 à Paris, conférence sur le réchauffement climatique (Image: Wikimedia Commons)

Pourquoi faut-il agir immédiatement ?

Nous devons agir parce que le réchauffement de l’eau a de graves conséquences : les poissons mammifères migrent vers les pôles, par ailleurs beaucoup de coraux ne peuvent pas supporter la chaleur et meurent. Cette chaleur supplémentaire fait fondre les calottes glaciaires aux pôles. Et cela cause la montée du niveau des mers. Les régions côtières se trouvent donc ainsi inondées et, des millions de personnes se retrouvent sans abris. C’est ce qu’on appelle des réfugiés climatiques. Voilà quelques conséquences du réchauffement climatique liées aux océans.

Comment en est-on arrivé là ?

Le réchauffement climatique peut avoir plusieurs origines. La principale cause du réchauffement climatique est l’effet de serre augmenté. L’effet de serre additionnel provient des activités humaines qui entraînent l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre naturellement présents dans l’atmosphère. L’utilisation massive de combustibles fossiles (charbon, gaz, pétrole), la déforestation, l’élevage et l’agriculture intensifs sont les principaux responsables de l’effet de serre additionnel (augmentation des gaz à effet de serre). L’effet de serre augmenté provoque inévitablement une élévation de la température à la surface de notre planète.

Nous avons aussi les déchets d’hydrocarbures, dû à l’activité industrielle. Dans leurs activités, les industries rejettent les produits chimiques qui affectent considérablement l’atmosphère, les eaux et les nappes souterraines.

Que disent les chiffres ?  

Les chiffres sont alarmants.

Sophie Chaudey nous en donne un aperçu, dans un article du magazine 30 millions d’amis et d’animaux-online: « Huit millions de tonnes, c’est ce que représentent les déchets plastiques abandonnés chaque année dans les océans, faisant des ravages sur la faune marine, ainsi que sur l’économie de la pêche et du tourisme… » 

Et selon le Nations unies, la pollution par le plastique coûte à l’océan 1 million d’oiseaux de mer et 100 000  mammifères marins par an. Ces chiffres nous interpellent.

COP23 BONN 2017 (Image : Wikimedia Commons)

L’action des médias est à encourager

Plus les médias parleront de la pollution et du réchauffement de la planète, plus l’humanité se sentira interpellée. 

Mathieu Vidard, journaliste à France Inter, s’est intéressé aux fonds marins. Le présentateur de La terre au carré a tendu son micro à un scientifique, Pierre-Henri Sarradin, responsable de l’unité environnement à l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (Ifremer). Pendant cet entretien, le scientifique a révélé qu’on a retrouvé du plastique à 7 000 mètres de profondeur. Cette révélation donne à réfléchir.

Réussirons-nous à lutter efficacement contre le réchauffement climatique et à sauver la planète ?

Nous le devons et nous le pouvons. Si les déchets radioactifs venaient à être réduits, les sols seraient moins détruits. Et la verdure réapparaitrait, même dans les zones jadis arides. Les océans auraient ainsi moins de chaleur à absorber. Aussi, nous n’aurions plus de hausse de température, ni sur la terre ferme ni dans les océans. La végétation, les faunes terrestres et marines se verraient ainsi protégées et épargnées.

Limitons donc la production (et l’utilisation) des plastiques et des produits chimiques, arrêtons d’utiliser des combustibles fossiles, oublions l’élevage et l’agriculture intensifs et arrêtons de déboiser nos forêts. Nous sauverons la terre et les fonds marins.

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