Les jeunes chefs d’entreprises Africains

Article : Les jeunes chefs d’entreprises Africains
Crédit: Gopal AMAH / Iwaria
21 juin 2021

Les jeunes chefs d’entreprises Africains

Il est de plus en plus courant de voir en Afrique, des jeunes ayant décidé d’entreprendre, et ce dans des domaines variés. Il sont jeunes, mais déjà chefs d’entreprises. Ils sont à la tête des petites structures, des boutiques, qui sont en fait des magasins de stockage de marchandises, destinées à être écouler vers d’autres lieux.

Au Cameroun, on en compte plusieurs. Beaucoup de marchandises sont stockées à Douala et à Yaoundé, le temps de transiter ailleurs.

Les initiatives

Ces jeunes sont aussi propriétaires des ateliers de fabrications et de réparations d’objets métalliques, tels que les fenêtres et les portes. Ils offrent également des services informatiques tels que le traitement de texte, l’installation des programmes.

Les bonnes réalisations en réseau informatique, autant que dans d’autres secteurs d’activés comptent. Il faut satisfaire et fidéliser les clients. ( Crédit: Wikimedias Commons)

Les différents niveaux d’études

N’allez donc pas penser que ce sont tous des jeunes qui n’ont pas fait de longues études. Il y a parmi eux,  plusieurs personnes ayant un parcours académique élogieux.

Beaucoup parmi eux sont diplômés de grandes écoles. Seulement, ce sont des jeunes qui se voient plus employeurs qu’employés. Ils ont donc décidé de mettre sur pied leurs propres projets, pour contribuer à leur manière, à l’évolution de leur nation. 

La tâche est ardue, ils le savent. Seulement, ils pensent qu’il faut oser, et travailler avec force, pour atteindre ses objectifs.

Les échanges entre professionnels

Très souvent, les pionniers dans leurs différents  secteurs d’activités leurs sont d’un grand secours. Et ce, pendant des séminaires de formation, des colloques, et des salons. Ces rencontres leur apprend à vendre leur savoir-faire avec tact et professionnalisme.

Ils le savent, les premiers mois en temps qu’entrepreneurs comptent beaucoup.

Les premières commandes de marchandises, les  premiers chantiers qu’ils parviendront à gagner, auront la même valeur que les premiers mois de stage pré-emploi de leurs promotionnaires ayant choisi de travailler dans des grandes compagnies. C’est par là qu’on les jugera.  Alors, ils devront donner le meilleur d’eux-mêmes.

Une collaboration franche pour le bon fonctionnement de l’entreprise. (Crédit: iwaria.com)

La mise sur pied des entreprises

Les nouveaux entrepreneurs ayant des capitaux se lancent tout de suite, recrutant simplement quelques employés.

Ceux n’en ayant pas assez, créent des groupes de deux ou cinq personnes. Chaque partenaire a pour rôle d’apporter évidement son savoir-faire, mais aussi une contribution financière. Cet apport financier servira à l’acquisition d’un local professionnel.

Ce deuxième cas de figure demande la mise sur pieds de quelques préalables, de s’accorder sur le mode de gestion entre autres, avant de se lancer dans les activités proprement dites.

Toutes ces initiatives ne sont pas toujours des réussites automatiques. Parfois ces jeunes-là traversent des difficultés. Mais, ce sont des expériences qui les amènent le plus souvent, à mieux appréhender le monde du travail.

C’est ainsi qu’on voit naître, aux côtés des grandes entreprises :

  •  Des petites entreprises de communication
  • Des petites entreprises de distribution
  • De petits ateliers offrant des services dans les secteurs informatique et industriel.

Les différents champs d’action

Il faut se mouvoir,  il faut garder le cap. Parce qu’au-delà de tous ces séminaires auxquels ils assistent de temps en temps, il y a des marchés à gagner par des efforts personnels, et des travaux à exécuter. Et, quand on sait que la véritable victoire, c’est le travail bien fait, parce qu’un client satisfait revient, on se donne pour devoir de bien s’appliquer.

Les grandes villes étant tenues par les très grandes entreprises aux grands capitaux, les cibles principales de ces jeunes, restent donc les habitants des villes secondaires, et des villages. Ils leurs vendent des produits manufacturés, mettent à leurs services des compétences en maçonnerie, plomberie et installations sanitaires, électricité ; en froid et climatisation.

Ils passent alors leurs messages à travers des prospectus qu’ils distribuent autant que possible, dans des villages différents. Et, lorsqu’un marché est conclu, on s’installe pendant une certaine période en campagne, le temps de le réaliser.

Même avec leurs petits moyens, ces jeunes parviennent à réaliser les œuvres admirables. A une telle allure tout porte à croire que dans quelques années, ils ne seront plus de petits électriciens et plombiers. Ils ne seront plus de petits dépanneurs d’appareils et concepteurs de programmes informatiques.

Ils seront devenus grands. Et, on ne sera pas surpris de les voir devenus les grands acteurs des réseaux électriques et hydrauliques de leurs pays. On ne sera pas surpris, de les voir à la tête des grandes entreprises offrant des services en informatique.

Une philosophie admirable

Leur intelligence, et leur optimisme sont à saluer. Ils se sont rendus à l’évidence : on commence toujours quelque part, ceux qui ont bâti de grands empires n’ont pas toujours entrepris avec de très gros capitaux.

Les biographes Africains et d’outre-Atlantique, peuvent d’ores et déjà se préparer. Car, demain, ils écriront incontestablement de grandes biographies : « L’histoire des chefs d’entreprises Africains». Cela arrivera sans aucun doute, lorsque, ceux qui aujourd’hui marquent brillamment leurs premiers pas, auront une certaine maturité.

L’Afrique est un continent qui bouge, grâce à sa jeunesse active. Vivement que cette philosophie soit transmise, et perpétuée.

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